Rejet de l’amendement du député, Benoît Simian, pour la création d’une ligne budgétaire en faveur des cancers pédiatriques – 22 octobre 2017

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Honteux !

Dans la nuit de samedi à dimanche, soit le 22 octobre 2017, l’amendement présenté par le député, M. Benoît Simian, est rejeté ! Le Gouvernement français a répondu défavorablement à la création d’une ligne budgétaire consacrée à la recherche contre les cancers de l’enfant, par la voix de Christophe Castaner, celui-là même qui s’est permis de pleurer lors d’une rencontre avec des parents endeuillés qui témoignaient de la difficulté rencontrée par les chercheurs.

Il s’est non seulement permis cette nuit de s’inscrire dans la lignée de ses tristes prédécesseurs mais il n’a absolument rien proposé de plus qu’une fin de non-recevoir.

Comme l’a souligné le député communiste Lecoq, si le Gouvernement juge que la forme de l’amendement pose problème il est dommage comme le Gouvernement l’a fait ce soir pour d’autres amendements de ne proposer aucune piste de réflexion pour mettre un terme à cette injustice.

Pour la 3ème fois en 3 ans, la Vie de nos enfants ne paraît avoir que très peu de valeur.

En moins de 7 minutes qui ont succédé à près de 15 minutes aussi incompréhensibles qu’angoissantes de suspension de séance, le Gouvernement, par la voix de Christophe Castaner a condamné des milliers d’enfants à lutter contre leur maladie avec des traitements inadaptés.
Il faut saluer le courage de Benoît Simian qui a porté cet amendement, du député Lecoq qui s’est indigné qu’aucune piste, qu’aucun rendez-vous, que pas une once de mobilisation ne transpire des paroles de ce gouvernement sourd.

La position du Gouvernement, de la commission des finances, des représentants du fond de solidarité sont incompréhensibles et leurs arguments totalement irrecevables.
Les arguments qui consistent à faire état d’arbitrage entre les causes à soutenir est totalement fallacieux.

En effet le fléchage de la taxe Chirac qui s’appuie sur un prélèvement fiscal sur les titres de transport aérien ne reposait pas sur une redistribution des fonds alloués au fond de solidarité mais sur la part dépassant le plafond de cette taxe.

À l’heure actuelle ce surplus de recettes fiscales n’est pas alloué au fonds de solidarité mais est reversé au budget général de l’Etat !

Cette proposition d’amendement aurait permis que des fonds initialement destinés à la solidarité et noyés dans le budget général retrouvent une attribution appropriée.

Dès lors, on peut se poser ces questions :

Ce refus est-il dû à une méconnaissance du sujet de la part de certains députés et du gouvernement ? A leur incompétence sur les dossiers ? Ou y a-t-il une raison plus obscure qui pousse le gouvernement à refuser systématiquement de s’attaquer aux problématiques liées aux cancers de l’enfant ?

Nous en appelons aux députés de la majorité et de l’opposition, qu’ils n’hésitent pas à demander des comptes sur la mascarade à laquelle nous avons assisté cette nuit.

Les parents et leurs enfants ne peuvent se contenter des explications reçues et méritent d’être entendus.

En colère, mais plus déterminée que jamais, Aidons Marina continuera le combat sans relâche.

Mesdames, Messieurs les députés, vous qui avez compris l’urgence de ce combat, réagissez !

Vous serez entourés de toutes les associations, de plus en plus nombreuses et de plus en plus solidaires, qui oeuvrent sans relâche pour faire changer cette situation.

Voir les débats : https://www.facebook.com/dgibaud/videos/10213577915583635/

Assemblée Nationale

Stéphanie Ville, présidente de l’association Aidons Marina s’adresse à Monsieur le président de la République

Voir la vidéo : Vidéo à l’attention de Monsieur Macron

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Coeur
L’histoire de Marina

Marina avait 6 ans et demi et toute la vie devant elle. Marina adorait sa famille et avait plein d’amis. Dernière de trois filles, elle n’en avait pas moins un caractère bien affirmé. Très coquette, elle prenait soin d’elle et aimait se déguiser en Princesse…